
Famille, je t’aime, famille je te hais
Est-ce la proximité des fêtes de Noël, familiales par définition? Tu commences peut-être à appréhender l’organisation, les petites remarques, l’insatisfaction des uns et des autres… Aujourd’hui Jour 11 de mon défi, je tire La Famille parmi les 54 cartes-oracles du jeu de Vanessa Mielczareck illustré par Brigitte Barberane Les portes de l’Intuition. Je vais le faire jusqu’au 31 décembre, selon ma disponibilité et mon inspiration. Alors famille, je t’aime, je te hais… Que choisis-tu?
Famille je te hais !

Juste pour paraphraser la célèbre phrase de Gide dans son autobiographique Si le grain ne meurt ! Le célèbre écrivain dénonçait par ces mots le puritanisme de son éducation : « foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur »… L’environnement familial ne nous donne pas toujours ce que nous en espérons. Nous avons pu nous sentir incompris ou malmenés par ceux-là mêmes dont nous attendions le plus. Parfois, -et même après 50 ans !- , nous nous battons encore avec des blessures et des frustrations que nous ne parvenons qu’à grand-peine à éradiquer. « Dans mes séances de psy, je ne parle que de ma mère » me disait récemment une amie !
Famille, tu m’as construite
La structure et les valeurs transmises par ma famille m’ont de toute façon construite. « La famille est la meilleure qui soit pour faire les expériences nécessaires à votre évolution » affirme Vanessa Mielczareck. Toutes les familles? Même les toxiques et les maltraitantes? Difficile à admettre. Il est des situations où il vaut mieux couper les liens et rompre physiquement le contact. Bien sûr, il nous arrive de peiner à trouver notre place ou d’avoir des attentes démesurées (as-tu lu ces deux articles? ) mais dans la majeure partie des cas, nous apprenons tous de notre famille. La mienne m’a légué le courage, le sens du travail, un humour qui n’appartient qu’à nous. Je peux compter sur elle, elle fait souvent preuve de générosité. Et, pour transformer le négatif en positif, elle m’a obligé à puiser dans mes ressources pour pallier le sentiment de ne jamais être assez performante.
Tu es libre de refuser une partie de l’héritage



Tu n’es pas du tout obligée de prendre tout le package ! Mais oui, tu peux t’autoriser à ne garder que les croyances sur le monde, sur les autres et toi-même dans lesquelles tu te reconnais. Tu n’es pas prisonnière de ta famille. Fais-toi confiance pour discerner ce qui est bon pour toi et lâche les transmissions délétères et des projections que ta famille fait encore sur toi. Oui, on a le droit ! Et c’est la conclusion à laquelle arrivent Anna, Madeleine, Agnès, Jeanne et Lise dans le chapitre 5 de Poursuivons l’aventure! Il s’appelle « Tout ce qui nous bloque…ou presque !
Famille, finalement je t’aime !
Ou du moins… J’ai enfin réussi à t’accepter telle que tu es. Atypique, étrange, pas vraiment aux normes… Mais aussi solidaire, drôle, aidante. Et tu sais quoi? j’ai trouvé pire ! Ou mieux ! Dans le roman d’Alejandro Palomas Une mère. Dont je te parle très prochainement !
Et toi? Quelles relations complexes as-tu avec les tiens? As-tu réussi à faire la paix avec eux? Famille, je t’aime, je te hais? Partage dans les commentaires !